Du bistrot aux robots
Mardi soir, j’étais à Nantes pour rencontrer une poignée d’abonnés à Flint, dans un bistrot du centre-ville, à l’initiative d' Emmanuel Bouvet , fidèle de Flint et éleveur de robots depuis la 1ère heure. On était six autour d’une table avec du vin et des planches de charcuterie.
Hier matin, j'ai rencontré une quinzaine de professionnels et d’entreprises nantaises à l’initiative cette fois de Mélanie Poulain , abonnée à Flint et responsable innovation chez la Banque Populaire de Nantes.
Certains me demandent parfois pourquoi j’avance aussi discrètement, par petits groupes. Parce que c’est justement tout le sens de ma démarche. Depuis le lancement le version privée de l’école des robots Flint, je viens chercher chaque éleveur à la main. Je les rencontre, on passe du temps.
Flint est un projet à long terme, un artisanat de l’Intelligence artificielle dans le domaine de l’information. On avance par cercles, d’abord les “militants”, les experts prêts à s’impliquer. On n’est pas pressé. On a compris que cette intelligence ne dépendait pas seulement de la technologie ou du big data comme on dit, les dérives de Facebook nous le rappellent, mais de l’intelligence et de l’expertise apportée par chacun, en interaction avec ces petits robots que chacun peut adopter.