Le Financial Times passe au "reverse publishing"
C'est après un voyage dans la Silicon Valley que Lionel Barber, patron du Financial Times, s'est convaincu de la nécessité de changer radicalement le modèle de production du quotidien économique.
Dans un courrier envoyé à ses équipes, Barber explique pourquoi le FT doit devenir un média "digital first", c'est à dire qui écrit d'abord pour le digital, pas pour le papier. Ce que j'appelle aussi le "reverse publishing" : le papier reprend le meilleur du digital et intervient en fin de course. Cela demande une révolution des process, pas évidente à mettre en place (pour l'avoir testé dans plusieurs rédactions). Une révolution engagée apr l'un des quotidiens les plus prestigieux et modernes du monde et qui devrait, je l'espère, achever de convaincre les rédacteurs en chefs français.
Financial Times editor announces digital-first strategy
The Financial Times editor, Lionel Barber, has announced plans to move the title to a digital-first strategy in a move he described as a "big cultural shift" for the business daily, and cut 35 jobs
http://www.guardian.co.uk/media/2013/jan/21/financial-times-digital-first
Tighter control of pagination We need to ensure that we are serving a digital platform first, and a newspaper second. This is a big cultural shift for the FT that is only likely to be achieved with further structural change.
We must find a way to reduce production resources at night and increase them in the day; these same resources must also be increasingly devoted to the web and less to the newspaper.
On unified news desks, we need to become content editors rather than page editors. We must rethink how we publish our content, when and in what form, whether conventional news, blogs, video or social media.